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Mouai, mouai..

20 février 2009

River Flows In You.

Le sentiment insupportable que ma vie craint à mort. Je me sens terriblement seule. Et pourtant si bien entourée et soutenue. J'ai perdu 2 amis cette année. Déjà. L'impression que ce n'est pas entièrement de ma faute, même si ça l'est forcément un peu. Des amitiés de longue date. Les amis ça va ça vient, non? En fait ça ne change pas grand chose. Enfin directement, pas au quotidien. Au fond, peut-être un plus. Si on creuse. Mais on ne revient pas en arrière. C'est comme ça. Je suis un peu lâhce probablement. Surement d'ailleurs. Personne n'ignore aussi bien que moi. Enfin c'est une manière de dire que je commence à être spécialiste. Ma manière à moi d'éviter les conflits. Les conflits sans solutions, ou bien la solution ne me plait pas. Trop de prise de bec, trop de prise de tête. Je n'ai pas le courage d'affronter tout ça. Alors on ignore et puis on se dit que ça va passer. Je commence sérieusement à me rendre compte que ça reste, si on n'en parle pas. Elle, cette petite conne elle reste. Et pourtant j'aimerais bien qu'elle s'en aille. Qu'elle se casse. Parce que les rêves ça se controle pas. Et j'ai encore rêvé d'elle cette nuit. Y a quelque chose d'inachevé. Et c'est toujours ce genre de truc qui pose problème. Et dans ce cas là, je sais que ça restera ce que c'est aujourd'hui. Je ne reviendrais pas sur mes pas. Pas plus qu'elle. Et puis c'est vrai que quand lui n'est pas là, je me sens affreusement seule. J'aimerais bien que tout rentre dans l'ordre. Enfin que ça s'agence comme j'ai envie. Que Benoît soit encore le Benoît que j'ai connu. Qu'on ait la même relation. Mais maintenant rien n'est plus pareil. Je me suis faites une raison, parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire. Mais il me manque vachement. Il a grandit, il est un peu trop loin. Il me parle mais ne me connait sans doute plus. Et il n'a pas l'air de s'en rendre compte, et est encore moins prêt à se relancer là-dedans. Je ne fais pas partie du clan. C'est comme ça. Et c'est aussi de ma faute. Moitié, moitié. En espérant retrouver Marie. Parce qu'après tout ce qui coinçait. Ben en fait je ne sais pas vraiment. Il y avait Xavier indéniablement. Mais je ne sais pas. Pas d'effort. Pas envie, trop de truc à vivre et à penser sans doute. Pas la volonté de blesser, même si a a été le cas. Trop d'occupation. Et quand on n'ose pas réclamer, généralement on peut attendre longtemps. Disons que maintenant c'est comme ça. On se croise tous les 3-4 mois, on se raconte nos vies. Et puis on repart. Voilà. On a nos vies. Et elles sont séparées. Je me demande toujours ce que je suis, qui je suis. Mon importance, putain mon importance. Je suis terriblement chiante avec ça, hein. Et je n'ai pas celle que je veux je fais ma petite crise. On apprend à faire avec. Il me manque affreusement. Il ne vient pas aux Etats-Unis. Ca va être 10 mois très long. La suite? Aucune certitude, beaucoup de trucs possible. Imagination débordante. Qui me met en confiance, me fait flipper, me fait pleurer. Tout ça à la fois. Parce que la vérité c'est que personne ne sait. Même si j'ai mes petites idées. C'est à dire tous les cas possible. C'es vrai qu'à force de calculer je suis déçue. et pourtant je n'arrête pas. Ca me rassure. Pas de message de lui aujourd'hui. Ou à peine. Il doit bien s'amuser, bien s'éclater. Il paraît qu'il pense à moi. Mais en même temps il ne me le dit pas. Bon, pas d'idée pour finir. C'est déjà pas mal pour quelqu'un qui n'avait pas écrit depuis 3 mois. Les plus gros changements depuis? Ben... Il est fou amoureux de moi. Enfin encore plus qu'il y a trois mois. Je me suis coupé les cheveux. Et j'écoute de nouvelles musiques. Ah oui, j'ai plus mon appareil. Et il m'a offert trois roses pour se faire pardonner. Et c'était le tout premier cadeau qu'il me faisait.

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8 novembre 2008

Plus l'temps ou plus envie.







Y a quelque chose, dans son regard, d'un peu fragile et de léger, comme un espoir.
Y a quelque chose qu'hier encore n'existait pas.

La Belle et la Bête.





(Envie de garder c'qui s'passe en ce moment à l'intérieur.
Parce que si j'écris c'est avant tout pour me débarrasser des histoires dérangeante.
Mais là, non. Je n'veux pas m'en débarrasser.
Et j'suis bien trop égoïste pour vous en faire profiter.
C'est à moi. Il est à moi.)

29 septembre 2008

Une issue. Une alternative. Ou pas.

Si les enfants veulent tous devenir astronautes, c'est pour se barrer de cette terre où ils devront vivre toute leur vie.
Ensuite ils grandissent, oublient la NASA à cause d'un 5 et demie en math.
Ils écoutent du black-métal et vomissent la bière vendue par packs de trente.
Ils se haïssent eux-mêmes sans trop savoir pourquoi.
Le Lycée leur apprend les modalités de l'échec, de l'humiliation, de la clope, et du suicide.
Ceux qui auront leur BAC se ruineront en malibu-coca.
Puis, le soleil éclaire un peu plus leur chemin.
Ils voient un peu mieux l'avenir parce qu'il n'y en a pas.
Ils se psychanalysent eux-mêmes en découvrant que tout ça, ce n'est peut-être pas seulement de leur faute.
Alors on se met à faire de la politique. Un autre monde est possible. Le changer serait tellement cool.
Ils achètent des T-shirts avec des étoiles rouges, et trouvent le mot "révolution" très beau, ça ressemble à revolver, mais surtout à évolution.
Ils arrêtent de manger du MacDo, refusent d'être français, ne regardent plus la météo; de toute façon demain...
Il pleuvra...








Le doute se mêle à leur tentatives, vaines, forcément; pourquoi refaire le monde, puisqu'il va péter.
Et puis ils se rendent compte que boire une bière fraîche avec une belle brune, c'est pas si mal.
Le regard d'une fille vaut mieux qu'un combat perdu d'avance.
L'amour pas la guerre, ce genre de conneries.
On emmerde une denière fois la société, puis on revend son poster du Che.
Cette fille devient notre femme, la bière fraîche devient notre bide.
On s'entasse dans un meublé qu'il faudra payer. Un boulot et puis une bagnolle, avec l'ouverture centralisée et la clim en option.
On économise pour Noël, il y a un peu de soleil à la plage...
On devient gros, moche, aigri; les p'tis cons arrêtent des jouer dans notre pelouse, et on se souvient qu'avant on avait des projets.
On se souvient...
On était jeune, plein d'idées, tout ça pour rien...
Parce que maintenant, on attend comme tout le monde son abonnement au programme télé; alors, avant de mourir, on va voir son petit fils. Il veut devenir astronaute. (Voix mélangées: "Je veux devenir astronaute")

Deviens-le, c'est ta seule chance.

28 septembre 2008

Fatiguée de courir après ce qui peut-être n'existe pas.









Mais si tu crois un jour que tu m'aimes,
ne crois pas que tes souvenirs me gênent.
Et cours, cours jusqu'à perdre haleine.
Viens me retrouver.
Si le dégoût de la vie vient en toi.
Si la paresse de la vie.
S'installe en toi.
Pense à moi.
Pense à moi..





75%. A quand les 25% qui restent?

13 septembre 2008

Hey oh, listen what I say, oh oh...

Il y a des jours comme ça, où il m'arrive de regretter certaines choses. Non pas que je sois responsable, je n'crois pas. Disons que j'ai plus ou moins laissé tomber, parce qu'après tout à quoi bon. Exister sans vraiment exister. N'être plus qu'un vague souvenir, se rappelle t-elle de qui je suis vraiment? L'autre jour, j'ai repensé au temps où elle me sautait dans les bras, où elle hurlait mon nom, ce moment où j'avais encore l'impression de compter. Maintenant c'est un peu du vent. J'ai relu son blog, et j'me suis rendu compte que ça fait 17 pages qu'elle m'a zappé en quelque sorte. C'est rapide, je l'ai vu venir sans vraiment en même temps. J'ai senti que je m'accrochais pendant l'été, et qu'elle commençait déjà à partir. Et puis y a eu la rentrée, la seconde. Et voilà. Ce qui me un peu triste aussi, c'est sans doute que moi j'ai su ne pas me renfermer, je n'ai pas oublié le reste du monde pendant mon année de seconde. J'ai eu des nouveaux amis, certes. Je les ai toujours et ça se passe bien. Mais j'ai essayer de garder les autres, ceux d'avant, ceux qui comptaient pour de vrai. On peut faire les deux, il suffit de le vouloir. Je trouve juste qu'elle parle beaucoup, mais qu'elle ne fait pas grand chose pour que ça s'arrange. Moi j'ai essayé, je me suis un peu accrochée, puis j'me suis effacée, parce que, fatiguée de courir après quelqu'un qui a pas besoin de vous. Et puis ça s'est arrangé, et maintenant c'est la même chose. Je n'sais pas quoi faire. J'en viens parfois à regretter le temps où elle l'aimait encore. Parce qu'elle a changé, beaucoup. Peut-être trop à mon goût, mais c'est comme ça. Je n'y peux rien, et puis après tout ce n'est pas ma vie. Je constate, voilà tout. Ce qu'elle était me manque, plus que ce qu'elle est devenu, du moins ce que j'ai l'impression qu'elle est devenu. Et puis de toute façon je ne peux même pas savoir, vu que je ne la vois jamais. Qui es-tu à présent? Est-ce que je t'apprécie toujours pour ce que tu es? Est-ce que si je te rencontrais maintenant je t'aimerais comme j'ai pu t'aimer, si fort, si sincèrement, comme avant? Pardonne moi si quand tu me dis que tu m'aimes j'ai du mal à y croire. L'impression qu'on ne se connait plus, que les centres d'intêrets ont changé, que les esprits et les façon de penser aussi. Et malgré tout, ça m'rend triste. Mais je ne vois pas ce que je peux y faire. Alors je laisse tomber parce que je ne sais pas me battre, et que je n'ai jamais su. Trop trouillarde, ou flemmarde, ou juste fataliste.

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7 septembre 2008

Tu finiras par me tuer, j'espère que tu le sais.








"J'ai envie de courir nu sur la plage avec toi,
de t'allonger sur le sable fin, de sentir ton souffle dans mon oreille,
tu me diras que tu as très envie de moi et on fera l'amour pendant des heures,
sans se préoccuper du monde."










7 septembre 2008

Peur de tout comme du reste.

Parce que ça devient de plus en plus dur d'avancer. C'en est presque impossible. Parce que ce qui suit ne me plaît pas du tout. Parce que je sais qu'il n'attend qu'une chose, c'est qu'elle revienne. Je sens que je vais le perdre, et que je n'y peux rien. Et c'est pas possible de faire genre je m'en fou, pas là, je crois pas que ce soit la bonne combinaison. Et peut-êtrre que Willy a raison, il me garde moi parce que c'est facile, et parce qu'on se connait. Parce que ça ne fait pas peur. Parce qu'il sait pertinemment que je serais toujours là. Moi je n'peux pas en dire autant. Si j'suis avec lui, c'est pas parce que je sais qu'il sera toujours là. Parce que je sais que le temps file et qu'il va s'en aller. Je le sens tellement fort que ça m'empêche de manger, de sourire et de profiter. Je fais la gueule tout l'temps et j'ai très envie de faire taire ce bordel dans mon ventre quand je pense à notre avenir inexistant. Et en même temps je ne le comprend pas. Jaloux et indifférent. Parano, mais toujours indifférent. Qui es-tu. Est-ce que tu m'aimeras vraiment un jour. Parce que j'ai tellement plus de mérite qu'elle. Après m'être battu, avoir supporter tout ce que tu as pu me faire subir sans t'en rendre compte. Tu ne sais pas à quel point tu me dois cet amour. Je n'ai plus envie de me battre. Je ne suis pas comme ça. Je suis trop usée, et fatiguée pour supporter tout ça. Je préfère encore te pousser dans ses bras et pleurer dans un coin, jusqu'à ne plus avoir de larmes, plutôt que de me battre et te prouver que moi je t'aime plus. Je l'ai fait pendant ces 3 ans, je suis arrivée au bout. Parce que j'en suis arrivée à la conclusion que de toute façon tu finiras avec elle un jour.

I'll never fall in live again - Elvis Costello

31 août 2008

It's not my style to quit.

Un soirée tellement bizarre. Et ce stresse qui n'en finit pas, qui m'empêche de manger, qui me ronge malgré tout. Les cours et la reprise, ça doit sans doute y contribuer. Mais ce 30 août restera dans ma tête, je me force à me souvenir de tout pour ne pas oublier, parce que j'étais un peu dans la lune, mais que je ne dois pas oublier. Pas ça. Parce qu'il m'a dit encore une fois ce que je voulais entendre, ce qu'au fond j'ai toujours su, parce que je sais toujours tout. Mais tant que lui ne le dit pas, alors il y a toujours le doute, du peut-être j'ai tort. Même si l'expérience m'a montré que je ne me trompais jamais à son sujet, et que je savais ses pensées, et que je le connaissais mieux que n'importe qui. Je crois que j'ai bien géré cette soirée, même si je suis tellement faible et tremblante maintenant. Parce qu'il y a elle, parce qu'elle sera toujours là. Il m'a dit, beaucoup de choses, il m'a dit que depuis Préfailles, je n'étais plus une amie, je n'étais plus sa meilleure amie, j'étais plus, j'avais dépassé ce stade. Qu'il y avait eu un déclic, et ça je le sais bien. Il m'a dit des choses classique comme quoi je serais toujours différente, mais depuis quils se sont parlé tous les deux, maintenant qu'ils savent qu'ils s'aiment tous les deux mais que ce sera jamais possible, je ne pourrais plus jamais me sentir tranquille. Je ne peux pas effacer cette image de ma tête. Parce qu'il l'a embrassé dans le cou, parce qu'il l'a touché et qu'il l'a fait comme s'il l'avait avec moi, comme ça fait 3 ans, qu'il le fait. Mais il m'a aussi dit qu'il sentait, que quelque part au fond de lui il était prêt à m'aimer, à m'aimer pour de vrai. Même si c'est pas une science exacte, même si on ne sait jamais ce qui peut arriver. Moi je crois que c'est possible. Et j'ai attendu 3 ans. Dans 3 ans il aura 20 ans, il aura probablement le temps d'y réfléchir d'ici là. Et le temps de grandir pace que c'est tout ce qui lui manque je crois.

15 août 2008

USA

En stress permanent. Profiter? Pas facile. Des vacances assez bizarre en fait. Des reves completement decale. Des chevaux, des cheveux coupe, et lui, toujours un peu. Toujours peur, ascenseur, un coup tout va bien, un coup j'ai des enorme doute. Je ne sais pas. En fait j'ai juste envie de le voir. Plus que n'importe qui. Plus que ma famille, plus que mes amis. Meme si j'ai envie de retourner au lycee (si, si c'est vrai!) pour les revoir. Parce que juste l'idee, le concept de repasser une annee entiere avec eux ca m'donne envie d'y retourner. Meme si c'est dur, et meme si y aura des moments vraiment pas cool, genre a 23h30, devant une copie blanche et une dissert' de philo a finir. Mais je m'en suis bien sorti cette annee, y a pas de raison que ca marche pas cette annee. Comme tous les ans j'ai le sentiment que beaucoup de choses vont changer. Peut-etre que cette fois c'est vrai. Peut-etre que des choses vont changer. Enfin. Lui a fait un pas de geant. Incroyable. Juste pas envie de savoir comment ca va evoluer. Peut-etre une bonne surprise a la cle. Aujourd'hui c'est son anniversaire. Je crois que je suis la premiere a y avoir penser. Et puis apres tout je m'en fou, ca change rien. Il a 17 ans. Comme moi. Aujourd'hui c'est aussi ma fete. Et y a que 2 personnes qui y ont pense. Mon pere, evidemment, toujours le premier a y penser. Et le deuxieme, plutot innatendu. Bruno. Mon oncle. Celui qui ne pense jamais a rien, a part a lui, eventuellement. Il change aussi, je crois. Comme quoi meme a 45 ans on peut evoluer, et changer un peu. C'est la pre;iere fois que ca lui fait plaisir que je pense a son anniversaire. Il est aux JO. A Beijing. A l'autre bout du monde, et pourtant. Je crois que la chine a une bonne influence sur lui. L'anne derniere, il m'a souhaite mon anniversaire de Hong-Kong.

29 juillet 2008

No doubt. Sweetie, sweetie, sweetie.

M: J'ai tes chewing-gums, quand est-ce que tu viens les chercher?
D: C'est une autre forme pour me dire que t'as envie de me voir?
M: Oui, je trouvais ça bien tourné. ^^
D: C'est parce que t'ose pas me dire que t'as envie de me voir.
M: Mais non, pas du tout!
D: Si c'est ça.
M: Pourquoi je n'oserais pas te le dire?
D: Bah vas-y dis que t'as envie de me voir et que je te manque.
M: J'ai envie de te voir et tu me manques.
D: Okay, bah je peux passer demain soir si tu veux.

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